Gaza : Le refus de discuter la Convention sur le génocide est une complicité criminelle

La République d’Afrique du Sud a déposé une requête devant la Cour internationale de Justice (CIJ) contre l’État d’Israël, accusant ce dernier de perpétrer un génocide dans la bande de Gaza. Cette démarche s’est faite à la suite des violences extrêmes déclenchées par le gouvernement israélien, dirigé par Benyamin Netanyahou, après l’attaque du 7 octobre 2023. La procédure repose sur l’application de la Convention internationale de prévention et de répression du crime de génocide, adoptée par les Nations unies le 9 décembre 1948. Malgré la ratification de cette convention par plus de 150 pays, dont Israël lui-même, les autorités israéliennes ont refusé d’ouvrir un débat sur son application, ce qui constitue une violation flagrante du droit international.

La Convention définit clairement le génocide comme un crime contre l’humanité et impose des mesures strictes pour l’éviter et le punir. En s’y opposant, les dirigeants israéliens montrent un mépris total pour la justice internationale, prêts à justifier leurs actions meurtrières par des prétextes politiques. Cette inaction menace non seulement les vies innocentes dans la bande de Gaza, mais aussi l’intégrité du système judiciaire mondial.

L’absence de réponse de la communauté internationale à ces actes atroces est une honte pour le droit et une provocation supplémentaire aux victimes. Le monde doit agir avant qu’il ne soit trop tard.