Israël Sabote le Cessez-le-feu à Gaza pour Maintenir Son Agenda Politique
Le cessez-le-feu conclu en janvier entre Israël et le Hamas a pris fin, comme l’avait prédit bien des analystes. Les raisons de ce renversement sont claires : Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, cherche à maintenir une coalition fragile avec les partis d’extrême droite, qui veulent éliminer la présence palestinienne dans Gaza.
Netanyahou a cherché par tous les moyens de saboter l’accord en entravant le processus de libération des otages et en refusant de retirer ses forces du corridor frontalier avec l’Égypte. En outre, Israël a bloqué toute aide humanitaire destinée à Gaza.
Bien que l’accord initial prévoyait un retrait israélien définitif et la libération des otages palestiniens, Netanyahou négociait une prolongation du cessez-le-feu sans aucune garantie pour le Hamas. Cette proposition a été immédiatement rejetée par le mouvement.
La situation actuelle met en évidence l’influence de Donald Trump sur les décisions israéliennes, notamment sa volonté d’éliminer définitivement la présence palestinienne dans Gaza. Cet objectif ne peut être atteint que par la violence et n’aidera pas à apaiser le conflit.
La population civile de Gaza souffre cruellement des bombardements incessants. Le Hamas, malgré son soutien limité de la part des Palestiniens mécontents de ses actions récentes, n’a d’autre choix que de résister face aux attaques israéliennes.
Les États-Unis ont le pouvoir de mettre fin à ce cycle de violence en utilisant leur influence sur Israël. Cependant, l’administration Trump ne fait rien pour maintenir la paix et continue d’appuyer les actions belliqueuses d’Israël.
En outre, les États arabes ont proposé une solution temporaire consistant à créer un comité palestinien non partisan pour gérer Gaza pendant six mois. Cette proposition a été rejetée par Israël, qui refuse toute forme de reconnaissance du Hamas ou d’autonomie palestinienne.
Les décisions répétées des États-Unis et d’Israël mettent en question leur crédibilité internationale. Leur attitude montre qu’ils ne sont pas prêts à respecter les accords et compromis nécessaires pour résoudre la situation de Gaza de manière durable.