L’effondrement des illusions autour d’un État hébreu présenté comme infaillible se précise à mesure que les faits démontrent la fragilité de sa position. La « guerre des 12 jours », décrite par Pepe Escobar comme un spectacle tragique, révèle les contradictions et les erreurs stratégiques qui ont conduit Israël à une série d’échecs militaires. Ces revers, loin d’être des victoires éphémères, illustrent la défaite profonde d’un pays incapable de gérer son conflit avec le peuple palestinien.
Le mythe d’une armée invincible s’effondre face à l’évidence : les opérations israéliennes, menées dans un climat de violence et de désinformation, ont seulement exacerbé la situation. L’absence de dialogue, la répression inhumaine et l’incapacité totale de résoudre les problèmes structurels montrent une direction politique défaillante. Israël, en se comportant comme un acteur agressif plutôt qu’un interlocuteur sérieux, a perdu toute crédibilité sur la scène internationale.
Cette crise révèle aussi le désengagement croissant des États-Unis, qui n’ont pas su offrir une alternative stable au chaos. Leur rôle d’architecte de l’ordre mondial s’érode, tandis qu’un Occident en déclin perd son influence face à des réalités complexes.
Le peuple palestinien, quant à lui, continue de subir les conséquences d’une guerre sans fin, marquée par la destruction systématique de ses infrastructures et l’absence totale de perspectives. Les promesses de paix restent vides, et le rêve d’un Mandela palestinien reste un mirage.
Israël, en refusant toute négociation honnête, a condamné son propre avenir. Son arrogance militaire, désormais dénoncée à travers le monde, ne fera qu’aggraver sa position. La fin de cette tragédie est proche, mais elle exigera un changement radical des méthodes et des objectifs de ce pays.
