Gaza : Le nombre de morts s’élève à plus de 61 000, avec des milliers d’autres probablement non comptabilisés en raison du blocus humanitaire
Les autorités de Gaza rapportent que le bilan humain des pertes palestiniennes dépasse désormais les 61 000 victimes en raison de la violence israélienne, alors même que plusieurs milliers de corps sont probablement encore sous les décombres. Ce chiffre a été révisé à la hausse alors que les opérations de sauvetage se poursuivent dans la bande.
Salama Maarouf, conseiller en communication auprès du gouvernement de Gaza, a souligné que 14 222 personnes étaient toujours piégées dans des zones inaccessibles. Il a précisé que seulement 76 % des décès ont été enregistrés dans des centres médicaux, un processus qui constitue la principale méthode de comptabilisation. Ce dernier bilan officiel comprend 17 881 enfants et plus de 111 000 blessés. Depuis la déclaration d’un cessez-le-feu, de nouvelles victimes ont été identifiées par les secouristes.
Parmi les plus récentes découvertes, le corps du militant et écrivain Refaat Alareer a été localisé et transféré pour une inhumation appropriée à Al-Shujaiya, son lieu d’origine. Alareer avait été tué le 6 décembre lors d’une attaque aérienne, suscitant un vif engagement de la part de la communauté palestinienne.
Un rapport publié précédemment dans la revue The Lancet avait révélé que les chiffres des morts étaient sous-estimés de 40 % en juin. Selon cette étude, il serait donc envisageable que le nombre réel de décès dépasse les 70 000, en tenant compte des lésions subies dans ce conflit.
Le nombre de décès liés à la crise humanitaire devrait également être pris en compte. Les experts affirment que la famine et les maladies pourraient causer davantage de morts que les attaques militaires. En juillet, certaines estimations évoquaient un chiffre de 186 000 victimes potentielles dues à ces facteurs.
En outre, le déplacement forcé de plus de 2 millions de Palestiniens, dont beaucoup ont été déplacés de multiples fois, a été signalé. Les discussions autour d’une nouvelle phase de cessez-le-feu démarrent, visant à faciliter l’échange de prisonniers. Cependant, certains observateurs s’inquiètent de la persistance des hostilités, les leaders israéliens évoquant déjà une reprise potentielle des offensives.