Elon Musk Menacé De Tribunaux Pour Ses Actions Contre Le Ministère Du Travail
Date: 2025-03-06
Une coalition de syndicats gouvernementaux a déposé une plainte contre Elon Musk et ses actions menées par le Département d’Optimisation Gouvernementale (DOGE) pour bloquer les tentatives illégales de prise du contrôle sur le ministère du Travail.
Les syndicats, dont l’AFL-CIO et plusieurs affiliés majeurs, demandent au tribunal une ordonnance restrictive afin de protéger temporairement le département du travail des attaques du DOGE. Ils estiment que Musk viole la loi en exigeant un accès illégal aux données sensibles des employés fédéraux et menace les droits fondamentaux des travailleurs.
L’administration actuelle a déjà ordonné que tous les systèmes de l’agence soient verrouillés jusqu’à ce qu’un tribunal statue sur la légitimité des actions menées par Elon Musk. La secrétaire adjointe au Travail, Liz Shuler, affirme que les tentatives du milliardaire d’accéder aux informations personnelles sensibles des employés sont inacceptables.
« Il est hors de question que Musk puisse obtenir un tel pouvoir sur des données privées et sensibles », déclare-t-elle. « Le DOGE ne peut pas se permettre de continuer à opérer en toute impunité, sans contrôle démocratique ni respect pour la loi. »
Des milliers de protestataires ont afflué devant le ministère du travail en signe d’opposition contre les actions de Musk qui menacent l’intégrité des données et les droits des travailleurs. L’action en justice vise à stopper net ces violations des lois gouvernementales et protéger l’indépendance administrative.
Les défenseurs des travailleurs s’inquiètent que le DOGE puisse accéder aux informations sur les enquêtes menées par l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA) au sujet de SpaceX, Tesla et The Boring Company. Ils craignent également que Musk n’utilise ces données pour renforcer son empire technologique.
La secrétaire adjointe a indiqué que le DOGE ne doit pas être autorisé à détruire les agences gouvernementales qui enquêtent sur ses propres entreprises, et qu’il faut faire respecter la loi. « Nous avons besoin d’un système de travail protecteur, non pas d’une administration qui menace nos droits en toute impunité », a-t-elle conclu.