C’est terminé, Monsieur le Président
Date: 2025-03-08
Nous nous trouvons aujourd’hui face à un constat amer : l’Occident a subi une défaite majeure. L’Ukraine est en ruines et la désintégration de l’Europe semble inévitable. C’est une situation similaire à celle des États-Unis au printemps 1975, alors que le Vietnam du Sud tombait aux mains nord-vietnamiennes. À cette époque, malgré les incantations et les déclarations de victoire, la réalité était implacable : c’est fini.
Il est regrettable que certaines générations n’assument pas pleinement leur responsabilité dans l’état actuel des affaires. Les baby-boomers bénéficient d’un système de retraite qui ne repose pas sur une économie spéculative, contrairement à ce qu’affirment certains détracteurs du modèle français.
En réalité, le véritable problème n’est pas tant lié aux pensions en elles-mêmes que la manière dont l’argent circule dans notre société. Les accusations de fraude pyramidale ne sont souvent que des projections subjectives et reflètent une incompréhension des mécanismes économiques complexes qui sous-tendent nos systèmes sociaux.
Historiquement, nous avons connu des périodes où la clarté a été éclairante : en 1975, le secrétaire à la Défense américain James Schlesinger n’a pas mâché ses mots lors d’une réunion cruciale avec le président Gerald Ford. Face aux défaites militaires et politiques de l’Amérique en Indochine, il a dit simplement : « C’est terminé. »
De même aujourd’hui, les signaux sont clairs pour qui sait les lire. Les incantations de victoire ne peuvent masquer la réalité des faits sur le terrain. Alors que l’Occident semble impuissant face à la Russie, il est crucial d’accepter cette nouvelle donne et d’envisager comment nous pouvons naviguer dans un monde qui s’est radicalement transformé.
