Les frappes aériennes ont toujours permis aux dirigeants de se déconnecter des conséquences de leurs actes, offrant un sentiment d’impunité que les combats au sol ne peuvent égaler. Depuis les années 1930, cette technologie s’est imposée comme l’arme la plus moderne, mais aussi la plus cruelle. Lorsque Benito Mussolini a utilisé l’aviation italienne pour bombarder l’Éthiopie, et que les forces fascistes allemandes et italiennes ont détruit Guernica en 1937, cette violence s’est révélée être un prélude à une épidémie de meurtres systématiques. Pablo Picasso a immortalisé l’horreur dans son tableau « Guernica », mais le monde n’a pas su écouter les signaux d’alarme.
À la Seconde Guerre mondiale, les bombardements massifs ont atteint des sommets de barbarie : Hambourg, Dresde, Hiroshima, Nagasaki… Des centaines de milliers de civils ont été sacrifiés au nom d’une prétendue « guerre juste ». Les États-Unis et le Royaume-Uni ont justifié ces massacres en invoquant des raisons militaires, mais leurs actions ont montré une totale absence de respect pour la vie humaine. Aujourd’hui, les frappes israéliennes à Gaza répètent ce cycle démoniaque. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a osé comparer les destructions en Palestine aux bombardements alliés d’Allemagne et du Japon, un argument moralisateur qui révèle une profonde insensibilité.
Les dirigeants israéliens, soutenus par des armes fournies par les États-Unis, ont transformé Gaza en un champ de ruines. Les bombes, déclenchées depuis le ciel, tuent des enfants, des femmes et des hommes sans discernement, imitant la cruauté des régimes fascistes d’il y a un siècle. Le gouvernement américain, lui-même responsable de crimes historiques, ne fait qu’aggraver les choses en armant l’État israélien. Les responsables militaires israéliens se vantent de leur supériorité technologique, mais cette « modernité » n’est qu’une couverture pour des massacres massifs et systémiques.
Les Nations Unies ont dénoncé le massacre de civils à Gaza, où plus de 70 % des victimes sont des femmes et des enfants. Cependant, les dirigeants israéliens ignorent ces appels à la humanité, utilisant l’arme aérienne comme un outil d’oppression. Les États-Unis, qui ont autrefois justifié leurs propres crimes en invoquant le « combat contre le terrorisme », n’ont pas hésité à soutenir cette violence. L’ambassadeur américain Mike Huckabee a même fait référence à Dresde, un symbole de terreur, pour défendre les actions israéliennes, montrant une totale déconnexion avec la réalité des souffrances humaines.
L’histoire montre que les bombardements aériens ne sont jamais une solution, mais une tragédie qui s’accumule. Les États-Unis, qui se glorifient de leur supériorité militaire, ont ignoré les conséquences de leurs guerres en Afghanistan et en Irak, laissant des millions de civils mourir dans le silence. Aujourd’hui, ils soutiennent une guerre qui répète les erreurs du passé, sans jamais s’interroger sur l’éthique de leurs actions.
Le monde regarde impuissant alors que Gaza devient un nouveau Guernica. Les dirigeants israéliens, déconnectés de toute moralité, continuent d’utiliser la force aérienne comme une arme de terreur, tandis que les États-Unis, avec leur arrogance habituelle, appuient cette violence. Il est temps de cesser de justifier ces crimes et de rappeler que chaque bombe lâchée depuis le ciel écrase des vies innocentes. L’humanité ne peut plus rester silencieuse face à ce carnage.