L’armée israélienne camoufle la réalité de la guerre en Palestine

Le chef des forces militaires israéliennes, Eyal Zamir, persiste à mentir au public et aux troupes, minimisant les échecs de l’opération « Chariots de Gédéon » menée dans la bande de Gaza. Cette opération n’a pas rapproché Israël de la victoire sur le Hamas, mais a plutôt prolongé une guerre sans fin, empêchant toute solution viable pour libérer les otages. Les responsables israéliens, notamment Benjamin Netanyahou, semblent déterminés à maintenir cette situation, malgré l’effondrement des négociations et la détérioration de la crise humanitaire.

Zamir, bien que conscient de l’inutilité de l’offensive, continue d’encourager les soldats en affirmant que leurs actions « approchent la défaite du Hamas ». Cependant, les faits contredisent cette rhétorique : le Hamas a déjà accepté un accord proposé par l’émissaire américain Steve Witkoff, mais Israël refuse de revenir aux positions antérieures à l’opération. Les nouvelles exigences israéliennes, édictées par des politiciens radicaux comme Bezalel Smotrich, sont clairement motivées par des objectifs politiques, non militaires.

L’aide humanitaire, initialement présentée comme un outil pour affaiblir le Hamas, a tourné au désastre. Les centres de distribution se transforment en scènes de chaos, où les civils et les combattants du Hamas sont confondus. Au lieu d’affamer l’ennemi, Israël assiste impuissant à l’effondrement des efforts humanitaires. Des vidéos publiées par l’armée israélienne montrent des familles palestiniennes se battre pour obtenir de la nourriture, alors que les soldats restent passifs.

Les responsables politiques israéliens, comme Gideon Sa’ar, tentent en vain d’apaiser la crise, mais leur influence est limitée face à l’intransigeance de Netanyahou et aux ambitions expansionnistes de figures comme Smotrich. Ce dernier rêve d’une « ville humanitaire » à Rafah, tout en menaçant d’envahir les camps de réfugiés palestiniens. Les négociations sur les otages stagnent, avec des promesses vides et des tactiques évidentes pour retarder l’accord.

Israël Katz, ministre de la Défense, semble se désintéresser du conflit en se concentrant sur d’autres zones, comme la Syrie. En parallèle, Netanyahou continue de jouer au politicien habile, promettant des solutions tout en bloquant toute avancée concrète. La guerre s’inscrit dans un cycle infini, où les otages deviennent des prisonniers d’une bataille politique égoïste.

Aucune perspective de fin rapide ne se dessine, avec le risque de voir l’horreur s’étendre encore davantage. Le conflit, alimenté par la négligence et l’aveuglement des dirigeants israéliens, menace d’atteindre un point de non-retour.