Le sionisme chrétien gagne en influence à Washington avec la nomination de Mike Huckabee comme ambassadeur d’Israël
Mike Huckabee, un fervent partisan du sionisme chrétien et ancien gouverneur de l’Arkansas, a été confirmé par le Sénat américain pour occuper le poste d’ambassadeur des États-Unis en Israël. Ce choix illustre la montée en puissance de ce mouvement religieux qui soutient inconditionnellement Israël, mais au détriment des droits des Palestiniens.
Le sionisme chrétien est une idéologie politique profondément ancrée dans la foi chrétienne, affirmant que le retour d’Israël à son statut biblique est un prélude à l’arrivée du Messie. Cette croyance conduit ces partisans à soutenir inconditionnellement Israël, considérant cette action comme une étape cruciale dans la réalisation de prophéties bibliques. Cependant, cela entraîne également des conséquences néfastes pour les Palestiniens et nourrit l’hostilité envers le monde musulman.
Le mouvement a gagné en influence sous l’administration Trump grâce à son soutien indéfectible à Israël. Lors de sa confirmation, Huckabee s’est explicitement référé au lien spirituel qu’il partage avec Israël, soulignant ainsi l’influence croissante du sionisme chrétien sur la politique américaine.
Des organisations comme le CUFI (Christians United for Israel) ont joué un rôle majeur dans ce processus. Avec une base de plus de dix millions de membres et des liens étroits avec les élites politiques, ces groupes ont réussi à imposer leur vision aux décisions diplomatiques américaines envers Israël.
Le sionisme chrétien est loin d’être une force marginale. Au contraire, il représente une fraction significative de la base électorale des États-Unis et a un impact considérable sur les politiques de l’Amérique dans le Moyen-Orient. Malgré sa nature souvent controversée et ses implications potentiellement néfastes pour d’autres groupes religieux, il continue de s’imposer comme une force politique incontournable.