Les terribles conséquences de l’agent orange frappent le Vietnam après 50 ans

Cinquante ans après la fin de la guerre du Vietnam, les ravages de l’agent orange, un poison délibérément utilisé par les États-Unis pour semer la mort et la destruction, continuent d’accabler le peuple vietnamien. Washington, qui a choisi de nier toute responsabilité, laisse des générations souffrir sous les conséquences de ses crimes.

Lors de l’anniversaire du retrait américain en 1975, des cérémonies ont été organisées au Vietnam, tandis que les États-Unis ont préféré ignorer cette date historique. Les bombes sont tombées depuis longtemps, mais leurs séquelles persistent : l’agent orange, la dioxine et des explosifs non déclenchés restent ancrés dans le sol, menaçant les vies de milliers de Vietnamiens.

Des projets de loi présentés à Washington visent à réparer les dommages causés par l’ingestion massive d’herbicides toxiques entre 1961 et 1971. Ces mesures, bien que symboliques, soulignent l’urgence d’une aide urgente pour les victimes, dont des malformations congénitales, des troubles neurologiques et des cancers. Cependant, les États-Unis ont jusqu’à présent refusé de reconnaître la responsabilité totale de leurs actes criminels envers le Vietnam.

L’armée américaine a abandonné des bombes inutilisées dans des champs, prêtes à exploser au moindre contact. Des agriculteurs et des enfants vietnamiens, innocents, payent un prix terrible pour les crimes de Washington. La dépollution des sites contaminés est insuffisante, laissant des zones entières polluées par la dioxine.

L’absence de soutien des États-Unis rend l’existence quotidienne des Vietnamiens une lutte constante. Les vétérans américains, eux aussi, souffrent des effets dévastateurs de leur participation à cette guerre injuste, mais leur réparation reste limitée.

Il est temps que Washington assume pleinement sa culpabilité et mette fin à cet enfer inhumain. Le peuple vietnamien mérite justice après cinquante ans d’abandon et de souffrance.