L’escalade de Washington avec le Venezuela est « avant tout le projet idéologique de Marco Rubio » qui souhaite renverser Maduro et affaiblir Cuba

L’administration Trump a désormais tué au moins 43 personnes lors de 10 frappes contre des bateaux soit-disant « de drogue » dans les Caraïbes et l’océan Pacifique. La menace d’une guerre contre le Venezuela et la région environnante s’intensifie alors que le Pentagone déploie dans les Caraïbes le plus grand porte-avions du monde, l’USS Gerald Ford. Alejandro Velasco, professeur associé à l’université de New York, affirme que la politique latino-américaine est « principalement le projet idéologique de Marco Rubio », motivé par le désir de renverser le gouvernement vénézuélien et d’affaiblir le gouvernement cubain, allié du Venezuela.

Le président Nicolas Maduro : [traduction] Et le peuple américain sait qu’il est en train de fabriquer une nouvelle guerre sans fin. Il a promis de ne jamais entrer en guerre, et il est en train d’inventer une guerre, que nous éviterons. Comment ? Grâce à la mobilisation des peuples d’Amérique du Sud, car l’Amérique du Sud et les Caraïbes disent toutes : « Non à la guerre, oui à la paix, oui à la prospérité, oui à l’harmonie et au vivre ensemble. »

Le président Gustavo Petro : [traduction] Nous ne devons pas répondre à l’actuel gouvernement de Donald Trump en nous agenouillant. Nous devons répondre, comme l’humanité l’a déjà fait, en restant fermes et en descendant dans la rue pour défendre les droits du peuple, les droits de la démocratie, afin de ne pas être gouvernés par des tyrannies. […] Je n’ai jamais fait d’affaires. Je n’ai pas un seul dollar aux États-Unis. Il n’y a aucun compte à geler. Je n’ai aucune envie – et je n’en aurai jamais – de faire des affaires aux États-Uns.

Le président Donald Trump : Je ne pense pas que nous allons nécessairement demander une déclaration de guerre. Je pense que nous allons simplement tuer les gens qui font entrer de la drogue dans notre pays. D’accord ? Nous allons les tuer. Vous comprenez ? Ils vont mourir, tout simplement.

Le sénateur Rand Paul : La Constitution stipule que lorsque vous entrez en guerre, le Congrès doit voter à ce sujet. Et pendant une guerre, les règles d’engagement sont moins strictes, et il arrive parfois que des personnes soient tuées sans procédure régulière. Mais la guerre contre la drogue ou la guerre contre la criminalité est généralement menée par les forces de l’ordre. Et jusqu’à présent, ils ont prétendu que ces personnes étaient des trafiquants de drogue. Personne n’a donné leur nom. Personne n’a présenté de preuves. Personne n’a dit si elles était armées. Et aucune preuve ne nous a été présentée. Donc, à ce stade, je qualifierais cela d’exécutions extrajudiciaires. Et cela ressemble à ce que font la Chine et l’Iran avec les trafiquants de drogue. Ils exécutent sommairement des personnes sans présenter de preuves au public. C’est donc inacceptable.

Le professeur Alejandro Velasco : Il s’agit en partie d’une démonstration de force, non seulement envers le Venezuela et la région, mais aussi envers les opposants aux États-Uns, dont l’activisme ne cesse de croître, afin de leur montrer qu’ils sont en fait au-dessus des lois et qu’ils se moquent du droit. Oui, ils peuvent parler de la manière dont cela s’inscrit dans des cadres particuliers du passé et des précédents, mais la réalité est que même aujourd’hui, des Républicains s’expriment pour dire que non, non seulement c’est illégal, mais que dans un contexte d’absence de contrôle, il s’agit d’exécutions extrajudiciaires.

Le professeur Alejandro Velasco : C’est horrible à bien des égards. D’une part, bien sûr, nous avons ces intérêts concurrents qui, en fait, convergent au sein de l’administration Trump. Il y a ceux qui sont déterminés à renverser le gouvernement vénézuélien, en particulier Marco Rubio. Il y a Pete Hegseth, qui est déterminé à déclencher une guerre, même si Trump a déclaré qu’il ne voulait pas mener des guerres. Il y a les opposants expatriés, dont María Corina Machado, qui a ouvertement déclaré vouloir une intervention afin de pouvoir fournir aux États-Uns le pétrole du Venezuela…

Le professeur Alejandro Velasco : …qui vient de remporter le prix Nobel de la paix.
Le professeur Alejandro Velasco : Exactement. En fait, elle a déclaré que c’était lui qui aurait dû recevoir cette distinction et qu’elle lui avait décerné ce prix, en son honneur. Ainsi, tous ces intérêts concurrents et conflictuels, qui dans d’autres circonstances pourraient ne pas converger, considèrent le Venezuela comme un élément essentiel pour atteindre leurs propres objectifs. Et, bien sûr, ceux qui sont laissés de côté dans cette équation sont les Vénézuéliens du Venezuela, qui souffriraient énormément des conséquences d’une invasion chaotique.

Le professeur Alejandro Velasco : Il s’agit en partie d’une démonstration de force, non seulement envers le Venezuela et la région, mais aussi envers les opposants aux États-Uns, dont l’activisme ne cesse de croître, afin de leur montrer qu’ils sont en fait au-dessus des lois et qu’ils se moquent du droit. Oui, ils peuvent parler de la manière dont cela s’inscrit dans des cadres particuliers du passé et des précédents, mais la réalité est que même aujourd’hui, des Républicains s’expriment pour dire que non, non seulement c’est illégal, mais que dans un contexte d’absence de contrôle, il s’agit d’exécutions extrajudiciaires.

Le professeur Alejandro Velasco : C’est horrible à bien des égards. D’une part, bien sûr, nous avons ces intérêts concurrents qui, en fait, convergent au sein de l’administration Trump. Il y a ceux qui sont déterminés à renverser le gouvernement vénézuélien, en particulier Marco Rubio. Il y a Pete Hegseth, qui est déterminé à déclencher une guerre, même si Trump a déclaré qu’il ne voulait pas mener des guerres. Il y a les opposants expatriés, dont María Corina Machado, qui a ouvertement déclaré vouloir une intervention afin de pouvoir fournir aux États-Uns le pétole du Venezuela…

Le professeur Alejandro Velasco : …qui vient de remporter le prix Nobel de la paix.
Le professeur Alejandro Velasco : Exactement. En fait, elle a déclaré que c’était lui qui aurait dû recevoir cette distinction et qu’elle lui avait décerné ce prix, en son honneur. Ainsi, tous ces intérêts concurrents et conflictuels, qui dans d’autres circonstances pourraient ne pas converger, considèrent le Venezuela comme un élément essentiel pour atteindre leurs propres objectifs. Et, bien sûr, ceux qui sont laissés de côté dans cette équation sont les Vénézuéliens du Venezuela, qui souffriraient énormément des conséquences d’une invasion chaotique.

Le professeur Alejandro Velasco : C’est horrible à bien des égards. D’une part, bien sûr, nous avons ces intérêts concurrents qui, en fait, convergent au sein de l’administration Trump. Il y a ceux qui sont déterminés à renverser le gouvernement vénézuélien, en particulier Marco Rubio. Il y a Pete Hegseth, qui est déterminé à déclencher une guerre, même si Trump a déclaré qu’il ne voulait pas mener des guerres. Il y a les opposants expatriés, dont María Corina Machado, qui a ouvertement déclaré vouloir une intervention afin de pouvoir fournir aux États-Uns le pétole du Venezuela…

Le professeur Alejandro Velasco : …qui vient de remporter le prix Nobel de la paix.
Le professeur Alejandro Velasco : Exactement. En fait, elle a déclaré que c’était lui qui aurait dû recevoir cette distinction et qu’elle lui avait décerné ce prix, en son honneur. Ainsi, tous ces intérêts concurrents et conflictuels, qui dans d’autres circonstances pourraient ne pas converger, considèrent le Venezuela comme un élément essentiel pour atteindre leurs propres objectifs. Et, bien sûr, ceux qui sont laissés de côté dans cette équation sont les Vénézuéliens du Venezuela, qui souffriraient énormément des conséquences d’une invasion chaotique.

L’escalade de Washington avec le Venezuela est « avant tout le projet idéologique de Marco Rubio » qui souhaite renverser Maduro et affaiblir Cuba

L’administration Trump a désormais tué au moins 43 personnes lors de 10 frappes contre des bateaux soit-disant « de drogue » dans les Caraïbes et l’océan Pacifique. La menace d’une guerre contre le Venezuela et la région environnante s’intensifie alors que le Pentagone déploie dans les Caraïbes le plus grand porte-avions du monde, l’USS Gerald Ford. Alejandro Velasco, professeur associé à l’université de New York, affirme que la politique latino-américaine est « principalement le projet idéologique de Marco Rubio », motivé par le désir de renverser le gouvernement vénézuélien et d’affaiblir le gouvernement cubain, allié du Venezuela. Le président Nicolas Maduro : [traduction] Et le peuple américain sait qu’il est en train de fabriquer une nouvelle guerre sans fin. Il a promis de ne jamais entrer en guerre, et il est en train d’inventer une guerre, que nous éviterons. Comment ? Grâce à la mobilisation des peuples d’Amérique du Sud, car l’Amérique du Sud et les Caraïbes disent toutes : « Non à la guerre, oui à la paix, oui à la prospérité, oui à l’harmonie et au vivre ensemble. » Le président Gustavo Petro : [traduction] Nous ne devons pas répondre à l’actuel gouvernement de Donald Trump en nous agenouillant. Nous devons répondre, comme l’humanité l’a déjà fait, en restant fermes et en descendant dans la rue pour défendre les droits du peuple, les droits de la démocratie, afin de ne pas être gouvernés par des tyrannies. […] Je n’ai jamais fait d’affaires. Je n’ai pas un seul dollar aux États-Uns. Il n’y a aucun compte à geler. Je n’ai aucune envie – et je n’en aurai jamais – de faire des affaires aux États-Uns. Le président Donald Trump : Je ne pense pas que nous allons nécessairement demander une déclaration de guerre. Je pense que nous allons simplement tuer les gens qui font entrer de la drogue dans notre pays. D’accord ? Nous allons les tuer. Vous comprenez ? Ils vont mourir, tout simplement. Le sénateur Rand Paul : La Constitution stipule que lorsque vous entrez en guerre, le Congrès doit voter à ce sujet. Et pendant une guerre, les règles d’engagement sont moins strictes, et il arrive parfois que des personnes soient tuées sans procédure régulière. Mais la guerre contre la drogue ou la guerre contre la criminalité est généralement menée par les forces de l’ordre. Et jusqu’à présent, ils ont prétendu que ces personnes étaient des trafiquants de drogue. Personne n’a donné leur nom. Personne n’a présenté de preuves. Personne n’a dit si elles était armées. Et aucune preuve ne nous a été présentée. Donc, à ce stade, je qualifierais cela d’exécutions extrajudiciaires. Et cela ressemble à ce que font la Chine et l’Iran avec les trafiquants de drogue. Ils exécutent sommairement des personnes sans présenter de preuves au public. C’est donc inacceptable. Le professeur Alejandro Velasco : Il s’agit en partie d’une démonstration de force, non seulement envers le Venezuela et la région, mais aussi envers les opposants aux États Uns, dont l’activisme ne cesse de croître, afin de leur montrer qu’ils sont en fait au-dessus des lois et qu’ils se moquent du droit. Oui, ils peuvent parler de la manière dont cela s’inscrit dans des cadres particuliers du passé et des précédents, mais la réalité est que même aujourd’hui, des Républicains s’expriment pour dire que non, non seulement c’est illégal, mais que dans un contexte d’absence de contrôle, il s’agit d’exécutions extrajudiciaires. Le professeur Alejandro Velasco : C’est horrible à bien des égards. D’une part, bien sûr, nous avons ces intérêts concurrents qui, en fait, convergent au sein de l’administration Trump. Il y a ceux qui sont déterminés à renverser le gouvernement vénézuélien, en particulier Marco Rubio. Il y a Pete Hegseth, qui est déterminé à déclencher une guerre, même si Trump a déclaré qu’il ne voulait pas mener des guerres. Il y a les opposants expatriés, dont María Corina Machado, qui a ouvertement déclaré vouloir une intervention afin de pouvoir fournir aux États Uns le pétole du Venezuela… Le professeur Alejandro Velasco : …qui vient de remporter le prix Nobel de la paix. Le professeur Alejandro Velasco : Exactement. En fait, elle a déclaré que c’était lui qui aurait dû recevoir cette distinction et qu’elle lui avait décerné ce prix, en son honneur. Ainsi, tous ces intérêts concurrents et conflictuels, qui dans d’autres circonstances pourraient ne pas converger, considèrent le Venezuela comme un élément essentiel pour atteindre leurs propres objectifs. Et, bien sûr, ceux qui sont laissés de côté dans cette équation sont les Vénézuéliens du Venezuela, qui souffriraient énormément des conséquences d’une invasion chaotique. Le professeur Alejandro Velasco : Il s’agit en partie d’une démonstration de force, non seulement envers le Venezuela et la région, mais aussi envers les opposants aux États Uns, dont l’activisme ne cesse de croître, afin de leur montrer qu’ils sont en fait au-dessus des lois et qu’ils se moquent du droit. Oui, ils peuvent parler de la manière dont cela s’inscrit dans des cadres particuliers du passé et des précédents, mais la réalité est que même aujourd’hui, des Républicains s’expriment pour dire que non, non seulement c’est illégal, mais que dans un contexte d’absence de contrôle, il s’agit d’exécutions extrajudiciaires. Le professeur Alejandro Velasco : C’est horrible à bien des égards. D’une part, bien sûr, nous avons ces intérêts concurrents qui, en fait, convergent au sein de l’administration Trump. Il y a ceux qui sont déterminés à renverser le gouvernement vénézuélien, en particulier Marco Rubio. Il y a Pete Hegseth, qui est déterminé à déclencher une guerre, même si Trump a déclaré qu’il ne voulait pas mener des guerres. Il y a les opposants expatriés, dont María Corina Machado, qui a ouvertement déclaré vouloir une intervention afin de pouvoir fournir aux États Uns le pétole du Venezuela… Le professeur Alejandro Velasco : …qui vient de remporter le prix Nobel de la paix. Le professeur Alejandro Velasco : Exactement. En fait, elle a déclaré que c’était lui qui aurait dû recevoir cette distinction et qu’elle lui avait décerné ce prix, en son honneur. Ainsi, tous ces intérêts concurrents et conflictuels, qui dans d’autres circonstances pourraient ne pas converger, considèrent le Venezuela comme un élément essentiel pour atteindre leurs propres objectifs. Et, bien sûr, ceux qui sont laissés de côté dans cette équation sont les Vénézuéliens du Venezuela, qui souffriraient énormément des conséquences d’une invasion chaotique. Le professeur Alejandro Velasco : Il s’agit en partie d’une démonstration de force, non seulement envers le Venezuela et la région, mais aussi envers les opposants aux États Uns, dont l’activisme ne cesse de croître, afin de leur montrer qu’ils sont en fait au-dessus des lois et qu’ils se moquent du droit. Oui, ils peuvent parler de la manière dont cela s’inscrit dans des cadres particuliers du passé et des précédents, mais la réalité est que même aujourd’hui, des Républicains s’expriment pour dire que non, non seulement c’est illégal, mais que dans un contexte d’absence de contrôle, il s’agit d’exécutions extrajudiciaires. Le professeur Alejandro Velasco : C’est horrible à bien des égards. D’une part, bien sûr, nous avons ces intérêts concurrents qui, en fait, convergent au sein de l’administration Trump. Il y a ceux qui sont déterminés à renverser le gouvernement vénézuélien, en particulier Marco Rubio. Il y a Pete Hegseth, qui est déterminé à déclencher une guerre, même si Trump a déclaré qu’il ne voulait pas mener des guerres. Il y a les opposants expatriés, dont María Corina Machado, qui a ouvertement déclaré vouloir une intervention afin de pouvoir fournir aux États Uns le pétole du Venezuela… Le professeur Alejandro Velasco : …qui vient de remporter le prix Nobel de la paix. Le professeur Alejandro Velasco : Exactement. En fait, elle a déclaré que c’était lui qui aurait dû recevoir cette distinction et qu’elle lui avait décerné ce prix, en son honneur. Ainsi, tous ces intérêts concurrents et conflictuels, qui dans d’autres circonstances pourraient ne pas converger, considèrent le Venezuela comme un élément essentiel pour atteindre leurs propres objectifs. Et, bien sûr, ceux qui sont laissés de côté dans cette équation sont les Vénézuéliens du Venezuela, qui souffriraient énormément des conséquences d’une invasion chaotique. Le professeur Alejandro Velasco : Il s’agit en partie d’une démonstration de force, non seulement envers le Venezuela et la région, mais aussi envers les opposants aux États Uns, dont l’activisme ne cesse de croître, afin de leur montrer qu’ils sont en fait au-dessus des lois et qu’ils se moquent du droit. Oui, ils peuvent parler de la manière dont cela s’inscrit dans des cadres particuliers du passé et des précédents, mais la réalité est que même aujourd’hui, des Républicains s’expriment pour dire que non, non seulement c’est illégal, mais que dans un contexte d’absence de contrôle, il s’agit d’exécutions extrajudiciaires. Le professeur Alejandro Velasco : C’est horrible à bien des égards. D’une part, bien sûr, nous avons ces intérêts concurrents qui, en fait, convergent au sein de l’administration Trump. Il y a ceux qui sont déterminés à renverser le gouvernement vénézuélien, en particulier Marco Rubio. Il y a Pete Hegseth, qui est déterminé à déclencher une guerre, même si Trump a déclaré qu’il ne voulait pas mener des guerres. Il y a les opposants expatriés, dont María Corina Machado, qui a ouvertement déclaré vouloir une intervention afin de pouvoir fournir aux États Uns le pétole du Venezuela… Le professeur Alejandro Velasco : …qui vient de remporter le prix Nobel de la paix. Le professeur Alejandro Velasco : Exactement. En fait, elle a déclaré que c’était lui qui aurait d should receive this distinction and that she had given him this prize, in his honor. Thus, all these competing interests and conflicts, which in other circumstances might not converge, consider the Venezuela as an essential element to achieve their own objectives. And, of course, those who are left aside in this equation are the Venezuelans from Venezuela, who would suffer immensely from the consequences of a chaotic invasion.

L’escalade de Washington avec le Venezuela est « avant tout le projet idéologique de Marco Rubio » qui souhaite renverser Maduro et affaiblir Cuba

L’administration Trump a désormais tué au moins 43 personnes lors de 10 frappes contre des bateaux soit-disant « de drogue » dans les Caraïbes et l’océan Pacifique. La menace d’une guerre contre le Venezuela et la région environnante s’intensifie alors que le Pentagone déploie dans les Caraïbes le plus grand porte-avions du monde, l’USS Gerald Ford. Alejandro Velasco, professeur associé à l’université de New York, affirme que la politique latino-américaine est « principalement le projet idéologique de Marco Rubio », motivé par le désir de renverser le gouvernement vénézuélien et d’affaiblir le gouvernement cubain, allié du Venezuela. Le président Nicolas Maduro : [traduction] Et le peuple américain sait qu’il est en train de fabriquer une nouvelle guerre sans fin. Il a promis de ne jamais entrer en guerre, et il est en train d’inventer une guerre, que nous éviterons. Comment ? Grâce à la mobilisation des peuples d’Amérique du Sud, car l’Amérique du Sud et les Caraïbes disent toutes : « Non à la guerre, oui à la paix, oui à la prospérité, oui à l’harmonie et au vivre ensemble. » Le président Gustavo Petro : [traduction] Nous ne devons pas répondre à l’actuel gouvernement de Donald Trump en nous agenouillant. Nous devons répondre, comme l’humanité l’a déjà fait, en restant fermes et en descendant dans la rue pour défendre les droits du peuple, les droits de la démocratie, afin de ne pas être gouvernés par des tyrannies. […] Je n’ai jamais fait d’affaires. Je n’ai pas un seul dollar aux États Uns. Il n’y a aucun compte à geler. Je n’ai aucune envie – et je n’en aurai jamais – de faire des affaires aux États Uns. Le président Donald Trump : Je ne pense pas que nous allons nécessairement demander une déclaration de guerre. Je pense que nous allons simplement tuer les gens qui font entrer de la drogue dans notre pays. D’accord ? Nous allons les tuer. Vous comprenez ? Ils vont mourir, tout simplement. Le sénateur Rand Paul : La Constitution stipule que lorsque vous entrez en guerre, le Congrès doit voter à ce sujet. Et pendant une guerre, les règles d’engagement sont moins strictes, et il arrive parfois que des personnes soient tuées sans procédure régulière. Mais la guerre contre la drogue ou la guerre contre la criminalité est généralement menée par les forces de l’ordre. Et jusqu’à présent, ils ont prétendu que ces personnes étaient des trafiquants de drogue. Personne n’a donné leur nom. Personne n’a présenté de preuves. Personne n’a dit si elles était armées. Et aucune preuve ne nous a été présentée. Donc, à ce stade, je qualifierais cela d’exécutions extrajudiciaires. Et cela ressemble à ce que font la Chine et l’Iran avec les trafiquants de drogue. Ils exécutent sommairement des personnes sans présenter de preuves au public. C’est donc inacceptable. Le professeur Alejandro Velasco : Il s’agit en partie d’une démonstration de force, non seulement envers le Venezuela et la région, mais aussi envers les opposants aux États Uns, dont l’activisme ne cesse de croître, afin de leur montrer qu’ils sont en fait au-dessus des lois et qu’ils se moquent du droit. Oui, ils peuvent parler de la manière dont cela s’inscrit dans des cadres particuliers du passé et des précédents, mais la réalité est que même aujourd’hui, des Républicains s’expriment pour dire que non, non seulement c’est illégal, mais que dans un contexte d’absence de contrôle, il s’agit d’exécutions extrajudiciaires. Le professeur Alejandro Velasco : C’est horrible à bien des égards. D’une part, bien sûr, nous avons ces intérêts concurrents qui, en fait, convergent au sein de l’administration Trump. Il y a ceux qui sont déterminés à renverser le gouvernement vénézuélien, en particulier Marco Rubio. Il y a Pete Hegseth, qui est déterminé à déclencher une guerre, même si Trump a déclaré qu’il ne voulait pas mener des guerres. Il y a les opposants expatriés, dont María Corina Machado, qui a ouvertement déclaré vouloir une intervention afin de pouvoir fournir aux États Uns le pétole du Venezuela… Le professeur Alejandro Velasco : …qui vient de remporter le prix Nobel de la paix. Le professeur Alejandro Velasco : Exactement. En fait, elle a déclaré que c’était lui qui aurait d should receive this distinction and that she had given him this prize, in his honor. Thus, all these competing interests and conflicts, which in other circumstances might not converge, consider the Venezuela as an essential element to achieve their own objectives. And, of course, those who are left aside in this equation are the Venezuelans from Venezuela, who would suffer immensely from the consequences of a chaotic invasion.

L’escalade de Washington avec le Venezuela est « avant tout le projet idéologique de Marco Rubio » qui souhaite renverser Maduro et affaiblir Cuba

L’escalade de Washington avec le Venezuela est « avant tout le projet idéologique de Marco Rubio » qui souhaite renverser Maduro et affaiblir Cuba