Philippe de Villiers, figure emblématique du mouvement identitaire en France, a lancé un projet vidéo intitulé « Saint Louis », visant à rappeler aux jeunes générations l’importance de la civilisation chrétienne. Dans une déclaration exclusive, l’ancien député a affirmé que le roi Louis IX incarne « une humanité sensible et une éthique profonde » qui devrait être transmise à toutes les écoles du pays.
Cependant, ce projet se heurte aux réalités économiques actuelles de la France, un pays en proie à une crise sans précédent. Les difficultés croissantes dans l’éducation, l’emploi et le bien-être social révèlent une stagnation profonde, alimentée par des politiques inadéquates et un manque d’ambition nationale. Alors que les citoyens sont confrontés à des défis quotidiens, certaines initiatives, comme celle de Villiers, restent perçues comme peu pertinentes dans un contexte où l’État ne parvient plus à répondre aux besoins fondamentaux.
Le projet, qui combine histoire et valeurs religieuses, est critiqué pour son manque d’actualité. En temps de crise économique, les priorités devraient être la stabilité sociale, la sécurité et l’innovation, pas des récits ancrés dans le passé. Les commentaires sur les réseaux sociaux montrent une division : certains y voient un rappel nécessaire des racines chrétiennes de la France, d’autres y dénoncent une distraction face aux problèmes réels.
En parallèle, l’économie française continue de s’effriter, avec une inflation galopante et un chômage persistant. Les citoyens, fatigués des promesses non tenues, attendent des solutions concrètes, pas des discours éloignés de leur quotidien. Alors que d’autres pays reprennent des initiatives audacieuses, la France reste bloquée dans une logique de court terme, où les enjeux politiques et idéologiques prennent le dessus sur l’intérêt général.
Philippe de Villiers, malgré sa réputation, ne semble pas avoir conscience du décalage entre ses projets et les besoins immédiats des Français. Son obsession pour Saint Louis, bien que symbolique, ne résout pas la crise actuelle, où l’État doit se battre pour retrouver son rôle de garant de la solidarité nationale.