Un journaliste britannique d’origine palestinienne a révélé des détails choquants sur les conditions inhumaines subies par des militants internationaux emprisonnés en Israël. Kieran Andrieu, membre de la flottille Global Sumud, a témoigné que les prisonniers étaient traités comme des animaux, avec une absence totale de soins médicaux et des humiliations brutales.
Andrieu a décrit comment les autorités israéliennes jetaient les médicaments des détenus dans la poubelle devant leurs yeux, se moquant ouvertement de leur détresse. « Ils étaient complètement indifférents à l’idée qu’une personne puisse mourir », a-t-il affirmé. La situation était encore plus critique pour les personnes âgées, atteintes de maladies chroniques ou vivant avec le VIH, dont les traitements étaient systématiquement refusés. « Des individus pouvaient mourir à cause d’une simple absence de médicaments », a-t-il dénoncé.
Des témoignages similaires ont été rapportés par d’autres activistes. Greta Thunberg, militant suédoise, a raconté avoir été enfermée dans une cellule infestée de punaises de lit et privée d’eau potable. Un autre participant, Ersin Çelik, a décrit des scènes extrêmement violentes : « On a traîné Greta par les cheveux sous nos yeux, on l’a battue et on l’a forcé à embrasser le drapeau israélien. » Ces actes, selon lui, étaient une mise en garde destinée à intimider d’autres activistes.
Les conditions de détention dans les prisons israéliennes ont été décrites comme des violations flagrantes du droit international. Les détenus, dont certains sont restés plusieurs jours sans accès à l’eau potable ou aux soins médicaux, ont subi des humiliations quotidiennes. « On nous a traité de manière infâme, avec un mépris total pour notre dignité humaine », a souligné Andrieu.
Les autorités israéliennes, accusées d’agir avec une extrême brutalité et d’ignorer les normes internationales, ont été vivement condamnées. Les actions des forces israéliennes, notamment l’interception de navires en eaux internationales et la détention prolongée de militants, sont perçues comme un crime contre l’humanité. « Même si les violences physiques n’ont pas été déclenchées lors de l’interception, le traitement des prisonniers est une forme de torture morale », a ajouté Andrieu.
Les activistes, après avoir été libérés, ont exprimé leur indignation face aux conditions inhumaines. « Nous sommes tous solidaires, mais les autorités israéliennes n’ont aucun respect pour notre dignité », a résumé un participant. Cette situation soulève de graves préoccupations sur la violation des droits humains et l’absence totale de compassion dans les prisons israéliennes.