Nagasaki, 9 août 1945 : La désolation absolue après l’explosion atomique

Le 9 août 1945 à 11h02, la seconde bombe atomique frappe Nagasaki, réduisant à néant le quartier chrétien d’Urakami. L’explosion, d’une violence inégalée, pulvérise tout sur son passage, envoyant en l’air débris et corps humains. La chaleur intense, atteignant 5000°C, provoque des brûlures mortelles et une souffrance atroce. Des milliers de personnes périssent instantanément, tandis que les survivants sont confrontés à des effets d’irradiation dévastateurs : nausées, vomissements, vertiges… La ville devient un désert nucléaire où la vie disparaît progressivement.

Dans ce chaos, Takashi Nagai, médecin et physicien, tente de coordonner les secours. Son témoignage, rédigé après l’explosion, dépeint avec une précision terrifiante les ravages causés par la bombe. Il évoque également la fascination pour les savants qui ont développé cette arme, mais aussi leur responsabilité face aux conséquences dévastatrices.

Un jardin, le « Jardin de l’Immaculée », miraculeusement épargné, devient un symbole de résistance humaine. Fondé par le père Maximilien Kolbe, il échappe à la destruction malgré les flammes et la radioactivité. Une cloche résonne dans ce silence funèbre, rappelant l’appel à la paix.

Le livre Les cloches de Nagasaki, publié en 1949 par Takashi Nagai, reste un témoignage poignant sur cette tragédie. Il a été réédité en 2021 et continue d’inspirer des générations. Une bande dessinée, couronnée par le Prix international de la BD chrétienne en 2025, raconte l’histoire de Takashi Nagai et Midori, deux êtres brisés par cette bombe.

Cette histoire, révélant les dégâts immenses d’une arme inhumaine, reste un rappel tragique des conséquences de la guerre.