L’OM est une passion populaire à Marseille

L’OM est une passion populaire à Marseille

Dans un entretien récent avec Jean-Louis Pacull, il a souligné l’importance du football marseillais comme phénomène d’intégration sociale et de mobilisation politique. L’auteur s’est penché sur l’évolution économique du club, où les investisseurs étrangers achètent des clubs de football pour pénétrer de nouveaux marchés plutôt que par amour du sport.

À Marseille, le phénomène est particulièrement marquant avec l’arrivée du Qatar et plus récemment Frank McCourt. Ces investissements colossaux ne rapportent pas d’argent directement au club mais ouvrent des opportunités économiques ailleurs pour les propriétaires.

Pacull revient également sur le cas Robert Louis-Dreyfus, ancien propriétaire de l’OM, qui avait établi une zone franche dans la ville en échange de sa prise de contrôle du club. Cette histoire souligne comment des figures d’affaires peuvent tirer profit du football, même si cela ne rapporte pas directement à l’équipe.

La relation entre le football et la politique est omniprésente au stade Vélodrome. Les supporters se font les porte-paroles de revendications sociales et politiques, y compris contre des mouvements d’extrême droite qui tentent parfois de s’y introduire en vain. Le respect des valeurs républicaines est fort chez ces fans qui ne tolèrent pas le racisme ou l’extrémisme.

Cet attachement au club va bien au-delà du sport lui-même et imprègne toute la ville, que ce soit dans les quartiers populaires ou parmi les élites. Le stade Vélodrome est un lieu d’intégration unique où tous sont égaux avant le match, indépendamment de leur statut social.